Paludisme et anémie en Afrique : une menace pour les femmes enceintes et les enfants

Dans de nombreuses régions d’Afrique, le paludisme demeure une maladie endémique aux conséquences graves, en particulier pour deux groupes à haut risque : les femmes enceintes et les enfants en bas âge. Cette infection parasitaire, transmise par les moustiques, représente une cause majeure de morbidité et de mortalité. Mais son impact est encore plus alarmant lorsqu’il est associé à une autre pathologie fréquente : l’anémie, souvent causée par une carence en fer.

Des chiffres alarmants

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :

  • Jusqu’à 40 % des cas d’anémie sévère chez les enfants sont liés au paludisme.
  • Chaque année, plus de 10 000 décès maternels sont attribués à l’interaction entre le paludisme et l’anémie.
  • Les femmes enceintes contractent le paludisme trois fois plus souvent que les autres femmes.

Le parasite responsable du paludisme détruit les globules rouges, aggravant l’état d’anémie déjà présent chez de nombreuses femmes enceintes et enfants. Cette interaction augmente considérablement les risques obstétricaux et pédiatriques.

Anémie et grossesse : un risque aggravé

Pendant la grossesse, les besoins en fer sont accrus. En l’absence de supplémentation adaptée, une femme enceinte peut rapidement développer une anémie sévère. Associée à une infection palustre, cette situation peut entraîner :

  • Des accouchements prématurés,
  • Un faible poids de naissance,
  • Une augmentation du risque de mortalité maternelle et néonatale.

Chez les enfants, l’anémie chronique freine également le développement cognitif et affaiblit le système immunitaire.

Prévenir et agir : une approche intégrée

Pour lutter efficacement contre cette double menace, l’OMS recommande une stratégie combinée :

  • La prévention du paludisme pendant la grossesse, notamment par la prise préventive de médicaments adaptés dans les zones d’endémie,
  • Et la supplémentation systématique en fer chez les femmes enceintes, afin de prévenir ou corriger les carences nutritionnelles.

Dans ce cadre, Maloxine contribue à la protection antipaludique des femmes enceintes vivant en zone d’endémie, conformément aux recommandations nationales. En complément, Fercefol permet une supplémentation en fer et en acide folique, essentielle pour prévenir l’anémie pendant la grossesse.

Cette double intervention permet de réduire significativement les complications liées au paludisme et à l’anémie.

Exphar soutient les recommandations de l’OMS et reste engagé à fournir des solutions accessibles pour accompagner les femmes enceintes et les enfants dans la prévention du paludisme et de l’anémie. Notre objectif est d’améliorer la santé maternelle et infantile par des interventions simples, sûres et conformes aux recommandations internationales.

Source : OMS, données régionales Afrique / IQVIA IMS 2024