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Traitement de la douleur et de l’inflammation post-opératoires

Toute opération chirurgicale, même légère, doit être assortie d’une prise en charge post-opératoire. Il est en effet fréquent que le patient ressente des douleurs et que la zone opérée soit enflammée. Pour le bien-être du patient et pour que la cicatrisation se fasse au mieux et au plus vite, des traitements réduisant l’inflammation et la douleur existent.

1. Causes

Tout comme une plaie, une incision va passer par un processus inflammatoire pour cicatriser. Ce processus est normal. Ainsi, avant que les tissus ne se reconstituent, une plaie ou une incision vont provoquer une phase réactionnelle comprenant une exsudation (un liquide coule de la plaie, ce qui lui permet de se nettoyer) et une inflammation (réaction du système immunitaire).

Ce processus inflammatoire exacerbe la sensibilité du système nerveux et engendre la plupart du temps des douleurs plus ou moins vives. Les douleurs post-opératoires peuvent avoir d’autres origines : douleurs dues à la mise en place dans le corps d’un élément nouveau, douleurs dues à une manipulation ou enfin douleurs neuropathiques.

Lors d’une opération chirurgicale traditionnelle, la douleur est souvent intense les 48 premières heures puis devient plus modérée.

2. Symptômes

L’inflammation est caractérisée par 4 éléments :

  • Rougeur
  • Gonflement, œdème
  • Douleur ou démangeaison
  • Chaleur

La douleur peut être plus ou moins intense.

3. Diagnostic

Concernant l’inflammation, l’observation de la zone opérée orientera le diagnostic.

Concernant la douleur, seule une interrogation du patient permettra de la diagnostiquer. On utilise parfois une échelle de douleurs. Le patient note la douleur ressentie de 0 à 10. On peut aussi utiliser des échelles visuelles sur lesquelles le patient indique son niveau de douleur.

Traiter l’inflammation et soulager la douleur est important pour permettre un rétablissement rapide. Un patient qui ne souffre pas dormira mieux et retrouvera plus vite et plus facilement sa mobilité. De plus, un traitement rapide et efficace de la douleur permet de réduire les risques de douleurs chroniques post-opératoires.

4. Traitement

Pour lutter contre l’inflammation, on peut prendre des antis inflammatoires non stéroïdiens (AINS) qui ont en plus l’avantage de réduire la douleur.

Pour lutter contre la douleur, il existe de nombreux médicaments. Les antalgiques, médicaments permettant de traiter la douleur, sont classés en 3 paliers. Le palier 1 contient les antalgiques non opioïdes comme le paracétamol, le palier 2 les antalgiques opioïdes faibles comme la codéine et le palier 3 les antalgiques opioïdes forts comme la morphine.

Le médecin adaptera le traitement à l’intensité de la douleur et choisira l’antalgique ou l’association d’antalgiques la plus efficace à même de calmer la douleur.

CLOFAINS comprimés contient un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), le diclofénac et du paracétamol qui sont utilisés chez l’adulte pour réduire l’inflammation et la douleur post-opératoires.

Adultes : 1 comprimé 2 à 3 fois par jour. Si les symptômes sont plus importants durant la nuit ou en matinée, le comprimé peut être pris en soirée.

Personnes âgées : Le dosage devra être diminué et un suivi des paramètres biologiques est recommandé.

5. Prévention

La prise en charge de l’inflammation et de la douleur post-opératoire s’anticipe en préopératoire.

Le choix de la technique chirurgicale utilisée, de l’anesthésie, et de la prise anticipée d’antalgiques ou d’analgésiques concourent à une diminution des symptômes post opératoires.

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