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Traitement des inflammations postopératoires

Les opérations de l’œil sont aujourd’hui courantes. Les opérations de la cataracte ou les opérations de la myopie, par exemple, sont rapides et le plus souvent sans effets secondaires. Cependant, il peut arriver que l’œil soit sujet à des inflammations postopératoires. En quoi consistent-elles et comment les traiter ?

1. Causes

Lorsque le corps est sujet à une intervention chirurgicale, il est agressé et produit en réaction certaines substances chimiques qui peuvent provoquer une inflammation. L’œil suit ce même processus et peut donc se retrouver inflammé après une intervention. C’est une réaction normale.

Ainsi, si vous avez une cataracte large ou dense, une inflammation est fréquente après l’avoir opérée, et se réduira rapidement avec un traitement. Lors d’une opération de la myopie, on peut développer une inflammation de la cornée. La cause est l’intervention chirurgicale.

2. Symptômes

Les symptômes rencontrés sont :

  • Rougeurs au niveau de l’œil
  • Douleurs
  • Baisse de la vision, qui peut être floue, ou sensation de voile

3. Diagnostic

Un examen ophtalmologique de l’œil permet de déterminer quelles parties de l’œil sont atteintes. En cas d’opération récente de l’œil, celle-ci en est le plus souvent la cause.

Il est important de se demander si on n’est pas en présence d’endophtalmie, une inflammation de l’œil d’origine infectieuse, provoquée par des micro-organismes qui pénètrent dans l’œil à travers une incision chirurgicale ou une lésion. En effet, cette inflammation d’origine infectieuse peut avoir de graves séquelles et se soigne par la prise d’antibiotiques, d’antifongiques ou de corticoïdes, contrairement aux inflammations non infectieuses. Lors d’une endophtalmie, le patient a souvent une sensibilité accrue à la lumière.

4. Traitement

L’inflammation, en plus d’être gênante et douloureuse, peut retarder le processus de cicatrisation. Il est donc important de la traiter. Dans le cas d’une inflammation de l’œil non infectieuse, on prescrit des collyres. Les collyres AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont souvent préférés aux collyres corticoïdes qui ont plus d’effets secondaires (hausse de la pression intra-oculaire, progression de la cataracte…). Il faut cependant surveiller avec un collyre AINS les risques d’ulcération et de perforation cornéenne.

DIFENASOL collyre contient du Diclofénac sous forme de diclofénac sodique. C’est un anti-inflammatoire non stéroïdien pour la voie ophtalmique. Il est indiqué pour traiter les inflammations postopératoires.

Posologie : 3 fois à 5 fois par jour une goutte, à instiller dans le cul-de-sac conjonctival inférieur. Pour cela, on tire délicatement vers le bas la paupière inférieure et on regarde en haut avant de laisser tomber une goutte dans le bas de l’œil ainsi dégagé.

Ne pas utiliser ce collyre si on est enceinte de moins de 2 mois et demi ou de plus de 5 mois. Dans tous les cas, en cas de grossesse, demandez conseil à votre médecin.

5. Prévention

Il est important de suivre toutes les recommandations données par votre chirurgien ophtalmologiste afin de réduire l’apparition d’inflammations. Parmi les recommandations, on retrouve par exemple :  ne pas se maquiller dans les 48 heures qui suivent l’intervention, ne pas reprendre tout de suite un sport de contact, protéger ses yeux en cas d’exposition à une lumière vive …

Difenasol peut également être donné à titre préventif avant une opération chirurgicale ophtalmique pour limiter les risques d’inflammation.

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